Club de La Bulle
Le Niveau 1
COURS
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Premier brevet :
ce qui vous attend.
Trois
groupes d’épreuves à réussir pour obtenir le “ BE ”. Les
exercices du groupe A concernent la nage libre en PMT (Palme, Masque, Tuba),
ainsi que l’apnée. Ceux du groupe B se réalisent en scaphandre entre trois
et cinq mètres de profondeur. Le groupe C comporte des questions orales ou écrites
sur la théorie de la plongée. La totalité de la formation et de l’évaluation
peut être organisée en piscine, parfois sur plusieurs mois.
GROUPE A :
Nage libre : nager 200 m sans équipement.
PMT : Nager 200 mètres + Apnée entre trois et 5 m.
GROUPE B :
Avec
Bloc : remontée en expiration contrôlée, équipement, saut
droit,
passage embout-tuba, 100m capelé, décapelage en surface, canard et phoque,
poumon-ballast, vidage de masque, échange de signes, respiration à deux en se
déplaçant avec moniteur, nage dorsale pendant 50m sans embout.
Zone des 20m : parfois une plongée
GROUPE C :
Théorie :
utilisation du matériel, prévention des
barotraumatismes, consigne de sécurité.
Communément rencontré dans la vie courante, le phénomène de
pression
(pression atmosphérique, pneus,...) est particulièrement important en
plongée.
Si P = Pression
Si F = Force
Si S = Surface
P = F/S
Une
pression est le résultat d'une force appliquée à une surface. 1 liquide ou 1
solide n'est pas compressible, seul les gaz le sont.
La
pression au sein d'un fluide (eau, air) s'exerce en tous sens et se répartit
uniformément.
Courante
en plongée mais incorrecte scientifiquement, c'est le Kgf/cm2
(kgf
= F en Kg / S en cm2)
L'unité l'égale est le BAR :
1 bar = 1 kg / 1 cm2
Le
poids de l'air qui entoure la terre (donc ce poids diminue avec
l'altitude)
Cette pression atmosphérique est de 1 Bar
ou 1000 Millibars
ou 1 Atmosphère
ou 760 mm Hg (Mercure)
Remarque
: Tous les 1000 mètres enlever 0,1 bar
= la pression dans l'eau
= la pression relative
Poids de l'eau
Colonne de 10 mètre d'eau sur une section de 1 cm2, donc volume :
1000cm2 * 1cm2 = 1000cm3
soit 1 dm3 = 1 litre = 1 kg
donc la pression de notre colonne ainsi décrite est de 1 bar
Ainsi la pression relative sera égale à la profondeur en mètre / 10.
Ex : Profondeur 15 mètres = 1.5 Bars
Correspond à la pression réelle subie dans l'eau.
Pression Absolue =
Pression Atmosphérique + Pression Relative
Exemples :
Pression Absolue à 10 m : 2 Bars
Pression Relative à 25 m : 2.5 Bars
Pressions Absolue à 19 m : 2.9 Bars
Inversement :
3.2 Bars de Pression Absolue : 22 m
(3.2 -1)*10 = 22
5.1 bar de Pression Absolue : 41 m
Le plongeur va subir ses pressions :
a) A la descente les pressions vont augmenter (ì)
b)
A la remontée les pressions vont diminuer (î)
Ses variations vont avoir
des conséquences sur l'homme (accident), sur le matériel.
Pour un même écart de
profondeur, 10 mètres, la pression ne varie pas de la même manière en
pourcentage.
Proportionnellement, les
plus grandes variations de pression se situent entre 10 mètres et la surface.
Ces variations de pression auront des conséquences sur l'organisme d'où la nécessité
d'être plus particulièrement vigilant entre 10 mètres et la surface,
notamment pour prévenir les accidents barotraumatiques.
Nous pouvons constater que
lorsque la pression augmente (ì) le volume du ballon diminue
et inversement à la remontée.
De plus, comme pour la
pression, nous pouvons remarquer que proportionnellement les plus grandes
variations de volume ont lieu entre 10 mètres et la surface.
Pression Absolue = Pression Atmosphérique + Pression Relative
Pression Relative = 1 Bar x
10 mètres
1/
Qu’est ce qu’une pression ? Unité de pression en plongée utilisé ?
2 /
Quelle est la pression relative à 25.9m et 12m ?
25.9m :
12m :
3 /
Quelle pression doit indiquer votre manomètre avant de plonger ?
q Entre
0 et 50 bars
q Entre
100 et 150 bars
q Entre
180 et 200 bars
4 /
Citez différentes pressions rencontrées dans la vie courante ?
5 /
Quelle est la pression absolue à 5,9 m , 32 m et 15 m ?
5.9m :
32m :
12m :
6 /
A 30 m on gonfle une bouée avec 2 litres d’air. Quel sera son volume en
surface ?
Le refroidissement du corps
peut être source d'accidents. La température de l'eau est généralement inférieure
à la température du corps. Elle est variable selon la saison, les courants, la
profondeur.
Le corps se refroidit 25
fois plus vite dans l'eau que dans l'air.
Deux sortes d'accidents sont
possibles :
-
La déperdition calorifique
-
Le choc thermo-différentiel
Refroidissement lent avec
abaissement de la température centrale pouvant entraîner une syncope et la
mort.
Déperdition calorifique
importante due :
q
à l'eau froide
q
à une protection insuffisante
q
à une fatigue physique
q
à une alimentation mal équilibrée
q
à l'immobilisme
Risque d'essoufflement et
d'accident de décompression
q
Chair de poule
q
Crampes, tremblements
q
Diminution de l'habileté,
irritabilité
q
Impossible de tenir en apnée
q
Fatigue musculaire
q
Augmentation du rythme cardiaque et
respiratoire
Si le froid persiste :
o
Rigidité musculaire
o
Prostration, sommeil
o
Perte de connaissance
o
Atteinte des centres vitaux,
syncope et mort
Dans l'eau, faire signe et
remonter (respect des paliers).
A la surface, sécher et réchauffer
sans frictionner
Faire boire des boissons
chaudes et sucrées (pas d'alcool)
q
Bon régime alimentaire
q
Bonne forme physique
q
Ne pas rester trop longtemps dans
l'eau froide, remonter à temps
q
Bon vêtement iso thermique
Syncope liée à l'immersion
brutale dans un liquide à température nettement inférieure à la température
constante.
Par voie réflexe, le froid
peut provoquer une syncope appelée hydrocution dû à :
q
Un passage brusque de la température
terrestre à celle de l'eau beaucoup plus froide
q
Aggravation due à une exposition
au soleil
q
Syncope entraînant une noyade
q
Les signes avertisseurs sont :
malaise général, bourdonnements, troubles de la vue
q
Sortir de l'eau
q
Ranimer si nécessaire
q
Réchauffer
q
Donner des glucides facilement
assimilables
q
Limiter la brusque variation de
température
q
Pas d'exposition au soleil avant de
plonger
q
S'asperger la nuque avant la mise
à l'eau
q
Alimentation saine et équilibrée
q
Bonne forme physique
Tout baigneur a constaté
qu'en ouvrant les yeux sous l'eau, il avait une vision floue,
mais qu'en se servant d'un
masque, il rétablissait la netteté de la vision
Exemple : On a perdu les
copains alors qu'ils sont justes à coté.
ð
Tour d'horizon obligatoire
Plus la vitre est éloignée
des yeux et plus le champs de vision se trouve réduit. Lorsque le plongeur pénètre
sous la surface de l'eau, il y a réduction du champs visuel. Les rayons émergeant
de l'eau vont avoir tendance a s'écarter de la perpendiculaire.
Le masque modifie l'appréciation
des distances et de la taille des objets :
q
Distance apparente = 3/4 de la
distance réelle
q
Taille apparente = 4/3 de la taille
réelle
En fait, l'objet paraît
plus gros, car le voyant plus près, il occupe une plus grande portion du champ
visuel qui, avec le masque est réduit.
Au fur et à mesure que l'on
descend, en même temps que la baisse de luminosité, se produit une absorption
des couleurs.
Dans les premiers mètres,
le rouge disparaît puis les autres couleurs au fur et à mesure de la descente.
Mais avec une source
lumineuse, on fait resurgir les couleurs même en profondeur.
=>
Il est bon d'avoir toujours une lampe avec soi
La clarté de l'eau et sa
luminosité sont des facteurs déterminants pour la beauté des sites que l'on
va découvrir.
Cette luminosité est
fonction d'un certain nombre de facteurs :
q
L'ensoleillement :
Il est conseillé de plonger lorsque le soleil est haut dans le ciel, les
rayons lumineux pénétrant plus profondément dans l'eau.
q
La profondeur :
La perte de lumière est considérable en fonction de la profondeur :
ü
A 1 mètre, la luminosité a baissé
de 60 %
ü
A 10 mètres, la luminosité a
baissé de 85 %
ü
A 40 mètres, la luminosité n'est
plus que de 1.5 %
![]() |
q
La transparence de l'eau :
Le nombre de particules en suspension influe considérablement sur la
luminosité. Celles-ci absorbent la lumière en diffusant les rayons lumineux.
On se sent dans le brouillard.
Ø
Problème de visibilité et d'éclairage
Ø
Éviter de remuer le fond et rester
grouper pour ne pas vous perdre
Le monde du silence n'est
plus ce qu'il était. Au cours d'une plongée, il nous arrive d'entendre des
bruits :
q
moteur de bateau
q
choc sur bouteille
q
voix dans l'embout
q
bruits de certains animaux
(langoustes)
q
pétard de rappel...
Dans l'eau, le son se propage 5 fois plus vite que dans l'air
:
q
Vitesse du son dans l'air : 330 m/s
q
Vitesse du son dans l'eau : 1500
m/s
Si dans l'air, vous entendez un coup de tonnerre 3 secondes après avoir vu l'éclair, c'est que la foudre est tombée à environ 1 km (330 m/s * 3 = 1000 m)
Dans l'eau, un son est mieux
perçu que dans l'air mais la direction d'où il vient est plus difficile à déterminer
q
Communication entre plongeurs
q
Communication entre la surface et
les plongeurs : choc sur échelle
q
Pétard de rappel
q
Sondeur
Pourquoi certains objets
coulent et d'autres flottent ?
Pourquoi est-on plus lourd
au fond ?
Toutes ces questions démontrent
qu'il y a une relation entre LE POIDS et LE VOLUME d'un corps pour son équilibre
dans l'eau.
a) Balance où est suspendu
un corps solide équilibré dans l'autre plateau par un poids identique.
b) Le solide est plongé
dans un bac plein d'eau et nous recueillons l'eau qui déborde. Celle-ci représente
le volume du corps solide.
c) L'eau recueilli est déposée
dans le plateau sous lequel est suspendu le solide.
La balance est rééquilibrée.
CONCLUSION :
Tout s'est passé comme si ,
dès que le corps a été plongé dans l'eau, il recevait une poussée vers le
haut qui le rend plus léger.
Or cette poussée à été
neutralisée dès que l'on a reversé l'eau qui avait débordé dans la balance.
Donc, cette poussée est égale
au poids de l'eau déplacée.
Tout corps plongé dans un
fluide reçoit de la part de celui-ci une poussée verticale, dirigée de bas en
haut, égale au poids du volume de fluide déplacé.
Vous avez déjà remarqué qu'une bouteille de plongée est
lourde quand on l'a sur le dos, et devient beaucoup plus légère lorsqu'on
l'immerge.
La bouteille parait avoir un autre poids que l'on va appeler
le POIDS APPARENT par opposition au POIDS RÉEL.
Le poids apparent est plus faible que le poids réel et la
différence entre les deux est LA POUSSÉE D'ARCHIMEDE.
A l'inverse des corps
solides ou liquides qui sont incompressibles, les corps gazeux, ont la faculté
de pouvoir être comprimés. Ils sont compressibles.
A) Soit une éprouvette
graduée de 1 litre d'air reliée à un manomètre qui indique 1 bar ce qui
correspond à la pression atmosphérique.
Il n'y a donc aucune
pression.
B) Nous exerçons une
pression jusqu'à ce que le manomètre indique 2 bars. Nous constatons que le
volume a diminué et atteint 0,5 litres.
C) 4 bars de pression donnent un volume de 0,25 litres.
De cette étude très simple se dégage une Loi connue sous
le nom de LOI DE MARIOTTE
A température constante, le volume d'un gaz varie de manière inversement proportionnel à la pression absolue à laquelle il est soumis.
A chaque fois que l'on a
multiplié le VOLUME (V) de l'éprouvette par la PRESSION (P), nous obtenons la
même valeur.
b
* 1 l = 1
2
b * 0.5 l = 1
4
b * 0.025 l = 1
Soit P x V = constante ou encore P1 x V1 = P2 x V2
- Les barotraumatismes :
q
Souffler par le nez dans le masque
à la descente
q
Équilibrer les oreilles surtout
dans les premiers mètres et uniquement à la descente
q
Ne jamais bloquer sa respiration
lors de la remontée
- Flottabilité et équilibrage
en profondeur
q
Lorsque vous êtes équilibré en
profondeur à l'aide de la bouée et que vous décidez de remonter, la pression
diminuant, le volume de la bouée augmente, accroissant d'autant la Poussée
D'Archimède et provocant de ce fait une remontée de plus en plus rapide.
Le respect d’un certain
nombre de règles de sécurité permet d’éliminer beaucoup d’accidents :
F Ne jamais plonger
seul.
F Rééquilibrage
de la pression du masque en soufflant de l'air par le nez.
F
Manœuvre de Vasalva : Rééquilibrage des tympans.
F Etre en bonne
santé pour plonger.
F Ne pas chercher
la profondeur
F Pas de surmenage
sous l'eau.
F
Ne pas boire d’alcool ou de boissons gazeuses avant de plonger
F
Plonger que si l’on en a envie
F Ne jamais retenir
sa respiration en plongée : risque de pression sur les
poumons.
F
Le respect de la courbe de sécurité :
a
) Respecter la vitesse de remontée ( 10 mètres / minute en théorie;
15 mètres / minute en pratique).
b)
Respect des Paliers s’il y a.
F
Tour d'horizon + percer la surface par le signe OK lors de la
remontée.
F Connaître tous
les signes de plongée
F
Ne jamais plonger sans être accompagné par un moniteur
F
Se méfier des animaux
F
Consulter
un dentiste avant la saison de plongée
JJJ
LA
POSSESSION D'UN BREVET N'IMMUNISE PAS CONTRE LES INCIDENTS ET LES ACCIDENTS"
Il est possible de faire
certaines plongées sans qu’il soit nécessaire d’effectuer un palier. Il
suffit que le temps passé à une profondeur donnée soit suffisamment court
pour que les tissus n’aient pas le temps de saturer en azote et que la remontée
à 15 mètres minutes soit suffisante pour éliminer l’azote dissous dans les
tissus.
La durée de ces plongées
sans palier est donnée dans le tableau ci dessous :
3
à - 8 mètres
:
illimité
3
à - 10 mètres : 5 heures
30 minutes
3
à - 12 mètres :
2 heures 15 minutes
3
à - 15 mètres :
1 heures 15 minutes
3
à - 18 mètres :
50 minutes
3
à - 20 mètres :
40 minutes
3
à - 22 mètres :
35 minutes
3 à
- 25 mètres :
20 minutes
3 à
- 30 mètres :
10 minutes
3
à - 35 mètres :
10 minutes
3 à
- 40 mètres :
5 minutes
Pour toute plongée, avec ou
sans palier, il est conseillé de remonter de 3 mètres à la surface en 1
minutes. De plus pour des raisons de sécurité, un palier à 3 mètres de 3
minutes est recommandé.
JJJ
LA
PLONGEE C’EST COMME AU SUPERMARCHE, ON PAIE EN SORTANT ! ! !
Répondez aux questions
suivantes :
1
/ Indiquez le temps que vous pouvez rester sans faire de palier aux profondeurs
suivantes :
-
10 mètres :
- 25 mètres :
-
15 mètres :
- 30 mètres :
- 20 mètres :
- 40 mètres :
2
/ Quel est le palier que vous devez faire systématiquement même si vous avez
fait une plongée dans la courbe de sécurité ? Pourquoi ?
3 /
Donnez six règles de sécurité qui vous semble les plus importantes.
Œ
Ž
Chaque plongeur doit connaître
le matériel qu’il utilise et en prendre le plus grand soin. C’est de lui
que dépend sa vie en plongée.
La bouteille de plongée
comprend trois parties essentielles :
Œ Le corps métallique en acier ou en aluminium,
suffisamment résistant pour contenir de l’air comprimé à une
pression d’environ 200 bars. Sa contenance est variable suivant-les
modèles. Le plus courant est le mono-bouteille de 12 litres de
capacité avec une réserve de 30 bars.
Le
sanglage, qui est composé de deux sangles dorsales semblables
à
celles d’un sac à dos et d’une sangle d’entre jambes, appelée
«
sous-cutale » que l’on attache après la boucle de la ceinture. Ces sangles
sont réglables. Le plongeur doit donc les ajuster à sa taille avant le départ.
La « sous-cutale » doit être tendue. Ce sanglage est maintenant souvent
supprimé, le gilet étant fixé à la bouteille.
Ž La
robinetterie qui se compose elle-même de trois parties :
un robinet d’ouverture et de fermeture.
‚ un orifice de sortie de l’air autour duquel une gorge est
destinée
à accueillir un joint torique qui assurera l’étanchéité avec le détendeur.
ƒ un mécanisme de réserve mû par une tige métallique.
La réserve est une sorte
d’alarme qui avertit le plongeur que sa bouteille sera bientôt vide. Un
ressort taré, à une pression de 30 bars environ, pousse un clapet qui obture
l’orifice de sortie de l’air. Tant que la pression contenue dans la
bouteille est supérieure à 30 bars, l’air, plus puissant que le ressort, le
comprime et passe par l’orifice. Quand la pression avoisine 30 bars, le
ressort n’est plus assez comprimé pour que l’air puisse s’échapper. Le
plongeur ressent alors une gêne respiratoire. Mais dès que la pression est inférieure
à 30 bars, le ressort est le plus puissant, et l’air ne peut pas sortir. Il
faut tirer sur la tige de réserve, pour comprimer de nouveau le ressort et dégager
l’orifice. L’air peut alors sortir librement, jusqu'à ce que la bouteille
soit vide.
Très souvent, les néophytes
demandent “ Combien de temps peut-on rester sous l’eau avec une bouteille ?
”. Il faut savoir que le temps d’utilisation d’une bouteille dépend :
Œ de sa capacité
(volume en eau)
de sa pression
de gonflage
Ž de la profondeur
à laquelle le plongeur se trouve
de la
respiration du plongeur
Prenons un exemple avec
une bouteille ayant un volume intérieur de 12 litres, gonflée à 180 bars. Ce
même air détendu à la pression atmosphérique occuperait un volume de :
180 x 12 = 2 160 litres.
Si cette bouteille est
utilisée par un plongeur ayant une consommation de 20 litres minute à la
surface, combien de temps peut-il rester à 20 mètres en supposant qu’il
remonte avec un minimum de 50 bars dans sa bouteille ?
Pression disponible : 180 - 50 = 130 bars
Volume disponible mesuré à la pression de 1 bar : 130 x 12 = 1560
litres
A 20 mètres, l’air disponible est donc de : 1560 / 3 = 520 litres
Avec une consommation de 20 litres / minutes la durée de la plongée est
de :
520
/ 20 = 26 minutes
Métaux utilisés :
- Alliage en acier résistant à une pression de 200 Bars
- Aluminium : plus résistant au froid
- Fibre de carbone : contenance 400 Bars de pression
Chaque bouteille doit porter
inscrits, soit dans le métal, soit dans une plaque soudée ou rivetée :
Œ
La marque ou le nom du fabricant
La date de mise
en service
Ž Sa dernière
date du contrôle des mines + le poinçon "tête de cheval"
Sa capacité en
litres
La pression de
service de la bouteille (actuellement à 200 Bars)
La pression d'épreuve = 1 fois 1/2 la
pression de service (300 Bars)
Le poids à vide
Le contenu de la bouteille (air comprimé)
Le numéro de série
Une bouteille de plongée
doit être ré éprouvées par le Service des Mines :
Œ Tous les 5 ans
si elle est en aluminium
Tous les 2 ans
si elle est en acier. Toutefois cette limite est portée à 5 ans
si
une inspection intérieure a été faite annuellement par un technicien habilité
(Technicien en Inspection Visuelle TIV).
Il est conseillé de la
rincer après chaque utilisation et chaque année d’entretenir la peinture.
Répondez aux questions
suivantes :
1
/ Indiquez la légende sur le dessin suivant :
2
/ Que doit être inscrit sur la bouteille ?
3
/ Quand doit être ré éprouvée une bouteille en acier ?
4
/ Calculez le temps que pourra rester un plongeur à -25 mètres ayant une
consommation de 22 litres / minutes en surface avec 30 bars de réserve lors de
sa sortie dans sa bouteille (200 bars au départ ) ?
Essayez de vous immerger par
2 mètres de fond et d’aspirer l’air de la surface au moyen d’un long
tuyau ; cela est impossible, car les muscles respiratoires ne peuvent
compenser cette différence de pression. Aussi faut-il que l’air respiré soit
à la pression exacte des poumons du plongeur. L’air comprimé à 180 bars
contenu dans la bouteille doit donc être détendu automatiquement. C’est le rôle
que doit remplir le détendeur.
C’est maintenant le plus
couramment utilisé. Toutes les grandes marques de matériel de plongée en
proposent, souvent plusieurs modèles différents pour une même marque.
Tout détendeur à deux étages
est composé de trois parties principales :
Œ La première
partie, qui s’adapte à la bouteille, contient une
chambre à haute pression et une chambre à moyenne pression.
La seconde
partie est un tuyau souple de faible section,
contenant
de l’air à moyenne pression. Il relie entre elles la première et la troisième
partie.
Ž La troisième
partie est composée d’un boîtier dans lequel est située
la chambre à basse pression. Ce boîtier
comporte également :
un embout buccal
‚ deux tuyaux
courts d’expiration, appelés « tuyères »
ou « moustaches ».
ƒ
un bouton poussoir de mise en débit continu.
Schéma
simplifié du 1er étage d’un détendeur à deux étages
A
la pression ambiante retransmise par la membrane s’ajoute maintenant la
pression exercée par le ressort. Le total de ces deux pressions s’appelle “
Moyenne Pression ” (MP sur le schéma). Cette moyenne pression varie selon les
modèles. Elle est égale à la pression ambiante plus 7 à 10 bars suivant les
modèles.
Lorsque
la bouteille est ouverte, l’air à haute pression qui en provient (HP)
repousse le clapet contre son siège. Si l’on crée une dépression relative
dans le tuyau, par l’intermédiaire du 2eme étage, on provoque
l’abaissement de la membrane et donc du pointeau qui ouvre le clapet.
L’ai
passe et se met aussitôt à la moyenne pression. Cette dépression est causée :
Œ soit par l’inspiration
soit par l’enfoncement du bouton de débit continu
Ž soit par différence de pression entre embout et membrane du 2eme
étage
L’arrêt de la cause de
cette dépression provoque la fermeture du clapet.
Le
pointeau a été remplacé par un levier qui a pour but de comprimer le ressort
et d’écarter le clapet de son siège lorsque la membrane s’abaisse.
Il
indique la pression régnant dans votre bouteille.
Le
profondimètre est indispensable au chef de palanquée. Il indique la profondeur
exacte à laquelle se trouve le plongeur.
le plongeur range son matériel
dès qu’il a fini de s’en servir.
Placé dans une gaine fixée
à la jambe. Il peut être utile pour couper un filin, un filet, etc... il est
recommandé voir obligatoire.
Utile si l’on fait un long
parcours au fond ou en pleine eau ou si l’on plonge dans une grotte.
Indispensable si l’on veut
explorer une grotte ou une épave. De plus elle permet de découvrir les
merveilleuses couleurs invisibles à la seule lumière ambiante. Elle est
obligatoire pour les plongées de nuits.
Les gants évitent de s’écorcher
les mains sur les rochers et les oursins, car dans l’eau la peau devient très
fragile. Ils protègent aussi du froid.
Permet de calculer le temps
exact de la plongée. Le plongeur doit avoir entière confiance en elle.
Répondez aux questions
suivantes :
1
/ Que faites-vous lorsque l’inspiration devient difficile ?
2/
A quoi vous sert un manomètre ? Un profondimètre ? Une montre ?
3 /
Fonctionnement d’un détendeur à 2 étages ?
4 /
Quel matériel mettez-vous dans votre sac avant de partir plonger ?
Comme les sourds-muets, les
plongeurs, sous l’eau, correspondent à l’aide de signes bien définis.
Chaque signe doit être exécuté
d’une façon très nette. Il doit être impérativement suivi d’une réponse
par signe ou action apportant sans ambiguïté la preuve qu’il a été
parfaitement compris.
Tout va bien O.K. ou signal reçu
Remonte ! ou je remonte
Descends ! ou je descends
J'ai ouvert ma réserve
Je
n'arrive pas à ouvrir ma réserve,
Ca ne vas pas normalement
ouvre moi ma réserve
Détresse
j'ai besoin d'aide
Je
n'ai plus d'air
Tout va bien O.K.
Stop, reste là ! où
je reste là
Je suis essoufflé
Rapprochez vous de moi
Signaux de Nuit :
Tout va bien
Cela
ne vas pas normalement
1
/ Que veulent dire les signes suivant ?
€
‚
ƒ
„
… †
‡
ˆ
‰
Š
‹
Œ
Ž
A
la descente :
- Placage du masque
- Sinus
- Oreilles
A
la remontée :
- Sinus
- Oreilles
- Dents
- Intestin et estomac
- Surpression pulmonaire
Le masque est composé d'une
vitre et de parois souples en contact avec le visage.
Au cours de la descente, la
pression augmente et comprime le volume interne du masque jusqu'à sa limite d'élasticité.
Au-delà, si le plongeur n'équilibre
pas la pression régnant dans son masque avec la pression ambiante, il y a
risque de placage de masque.
S'il poursuit sa descente,
le volume interne de son masque est mis en dépression, provoquant un effet de
ventouse dû à l'élasticité des parois du masque.
La dépression crée une
vive douleur aux yeux et s'accompagne de troubles visuels. Si elle augmente, les
yeux sont injectés de sang, les paupières gonflent et deviennent violacées.
Consulter un médecin,
ophtalmologiste de préférence. En cas de saignement du nez, penchez la tête
en avant en appuyant fortement sur la narine.
Souffler de l'air par le
nez.
Les sinus sont des cavités
osseuses en contact avec les voies respiratoires. Les principaux sont les sinus
frontaux et les sinus maxillaires.
Si les voies de communication entre le sinus et les fosses nasales sont obstruées, l'équilibre des pressions ne peut se faire. En effet, l'air contenu dans les fosses nasales est comprimé au cours de la descente, mais celui contenu dans les sinus est alors en dépression et agit comme une ventouse. Cette dépression a pour effet de provoquer une hypersécrétion de la muqueuse du sinus, un afflux sanguin provocant un oedème, un décollement de cette muqueuse.
L'obturation d'un sinus peut
être due à une sinusite, un kyste ou, un simple rhume. Certaines malformations
sont des contre-indications à la plongée.
Violente douleur faciale, en
générale au front ou à la mâchoire supérieure. Il a l'impression d'avoir
les dents arrachées. La douleur est localisée au niveau du front ou sous les
yeux. A la sortie de l'eau, le masque est rempli de mucosités. Il peut parfois
y avoir un saignement de nez.
Consulter un médecin ORL
Ne jamais forcer, plonger en
bonne santé. A la descente, remonter de quelques mètres. A la remontée,
redescendre de quelques mètres.
Quand le plongeur descend,
la pression augmente et agit sur le tympan : membrane souple qui se déforme. Déchirure
du tympan.
Petite douleur légère
jusqu'à une douleur plus violente. Sensation de froid, vertige, syncope.
Consulter un médecin ORL.
Bien équilibrer, ne jamais forcer, proscrire les cotons tiges. Effectuer la manœuvre de Vasalva, Frenzel (Nez pincé, la base de langue est contractée au maximum vers le haut et en arrière contre le voile du palais), BTV (Béance Tubulaire Volontaire : elle consiste à reproduire les mouvement provoqué par le bâillement).
Descendre doucement.
De l'air peut s'infiltrer
par les fissures d'un plombage défectueux ou dans une dent cariée, lors de la
plongée. L'air est en pression ambiante, lors de la remontée, le volume d'air
est en augmentation.
Le plongeur ressent une
violente douleur dentaire qui peut se substituer en surface, à la sortie de
l'eau. Risque de syncope.
Consulter un dentiste.
Subir un examen
bucco-dentaire.
En respirant, l'homme avale
à chaque inspiration une quantité d'air plus ou moins importante qui est
augmentée à chaque déglutition. Les gaz comprimés lors de la plongée ne
peuvent s'évacuer et se dilatent lors de la remontée.
La surpression due à la
baisse de la pression ambiante provoque de violente douleurs abdominales pouvant
entraîner une syncope.
Consulter un médecin. Si la
douleur est aiguë, évacuer l'accidenté vers un caisson hyperbare.
Evitez les déglutitions répétitives
lors de la plongée. Ayez une alimentation saine, évitez les féculents et les
boissons gazeuses.
C'est un accident qui est
souvent des plus graves mais peut heureusement être évité.
La surpression pulmonaire
survient lorsque le plongeur bloque son expiration lors de la remontée. Les
raisons peuvent être diverses :
- méconnaissance
- crise d'asthme
- malformation anatomique
- anxiété
- remontée panique
- manœuvre de Vasalva à la remontée
- inhalation d'eau
- détendeur en panne
Lorsque le plongeur remonte
sans expirer régulièrement, l'air inspiré sous pression dans les poumons va
se dilater jusqu'à la limite d'élasticité des alvéoles pulmonaires. Quand la
limite d'élasticité est dépassée, des alvéoles se déchirent, les échanges
gazeux ne peuvent plus s'effectuer correctement.
L'oxygène vital n'est plus
ou presque plus acheminé par le sang vers les cellules de l'organisme.
Ils varient selon la gravité
de l'accident :
-
douleur thoracique, vomissement, cou proéminent, gonflé, air insufflé sous la
peau
-
difficulté à respirer, sensation de suffoquer, toux, bave ou crachats
sanglants
-
angoisse, visage livide, bleuissement et refroidissement des extrémités
-
troubles sensitifs, troubles visuels, difficultés à parler, paralysies, maux
de tête
-
troubles de la conscience, convulsion, coma
-
arrêt ventilatoire puis cardiaque
-
mort
Les symptômes apparaissent
très rapidement, dans l'eau ou à la sortie de l'eau.
- déséquiper
et sortir la victime de l'eau
-
allonger la victime, les jambes relevées
-
entreprendre immédiatement une inhalation d'oxygène pur
-
alerter les secours
Pour éviter la surpression
pulmonaire, il faut :
-
apprendre à plonger
-
laisser un libre jeu à la respiration et surtout à l'expiration lors de la
remontée
-
ne jamais passer son embout à un plongeur en apnée
-
rester maître de sa remontée même si elle doit être rapide
Cet accident survient lors
d'une remontée trop rapide et sans possibilité d'évacuation de l'air en excès.
Mise en surpression du volume gazeux contenu dans l'appareil : l'habit ou
le gilet de sécurité augmente de volume et l'ascension s'accélère.
Le plongeur surgit en surface.
Ces conséquences peuvent être graves : risque de heurter un bateau, accident, de décompression, surpression pulmonaire.
Répondez aux questions
suivantes :
1
/ Placage du masque : cause, symptôme, prévention et conduite à tenir.
2
/ Les oreilles : cause, symptôme, prévention et conduite à tenir.
3
/ Les dents : cause, symptôme, prévention et conduite à tenir.
4
/ La surpression pulmonaire : cause, symptôme, prévention.
CONCLUSION
La plongée est un sport
merveilleux mais qui peut devenir dangereux si on ne respecte pas quelques
principes élémentaires. Il faut donc respecter scrupuleusement toutes les règles
de sécurité pour que cela reste un plaisir.
Passer une visite médicale chaque année
Ne jamais oublier son tuba
Utiliser une ceinture à largage facile
Acquérir aisance et réflexes par la pratique des exercices de
sécurité
Connaître tous les signes de plongée
Pratiquer la manœuvre de Valsalva pendant la descente sans
attendre la douleur
Expirer pendant la remontée surtout pendant les 10 derniers mètres
Ne pas manger de féculents ou boire de boissons gazeuses avant
la plongée
Consulter régulièrement un dentiste
Ne jamais faire d'efforts physiques inconsidérés
Toujours prévenir le chef de palanquée en cas de problème
Entretenir son matériel
Toujours vérifier la pression des bouteilles avant de plonger
Ne jamais remonter plus
vite que les petites bulles d'air (15 à 17 m/mn)
Respecter les paliers
(profondeur et durée)
Ne jamais plonger sans
cagoule et combinaison isotherme
Se méfier des animaux
Respecter les prérogatives
des niveaux (profondeur maxi autorisée, …)
ON NE PLONGE JAMAIS SI :
On a un
mauvais état physique (fatigue, troubles digestifs, état fébrile, mal de
mer, ...)
On a un mauvais état
psychologique (nervosité, peur, contraintes, ...)
On n'a pas envie de plonger
On est seul
PS : J'ai oublié de vous préciser quelques règles
primordiales du plongeur :
q
UN PLONGEUR NE REMONTE
JAMAIS A LA SURFACE DE PLANTES OU D'ANIMAUX, SURTOUT S'ILS SONT VIVANTS.
q UN PLONGEUR NE DIVULGUE JAMAIS LES ENDROITS OU VIVENT DES ANIMAUX RECHERCHES (CORAIL, MEROUS, LANGOUSTES …..)